vendredi 20 janvier 2017

UN ÉTÉ CRIMINEL -Extrait-

Un extrait de

"UN ÉTÉ CRIMINEL"

disponible sur Amazon.fr en téléchargement pour tablettes et liseuses

Et depuis aujourd'hui, pour les irréductibles du papier, en livre broché!

Un thriller sur fond de Caraïbes, d'amour, de drames familiaux....

"Elle arrête la voiture devant un grand portail de fer forgé noir flanqué de deux piliers où aboutit un grand mur de pierres qui entoure le jardin, « Plus parc que jardin de curé », se dit-elle.
Elle ouvre la portière et s’avance vers le portail à la recherche d’une sonnette. Un système de vidéo semble avoir été récemment installé. Elle appuie sur le bouton et attend la réponse. Une voix grave lui répond :
-Vous êtes Gabrielle Tessière ? Félicitations ! Vous êtes à l’heure. Je vous ouvre.
Elle vient à peine de regagner sa voiture que les deux panneaux de fer forgé s’écartent lentement, sans bruit. Elle attendque l’espace ouvert soit suffisant pour le passage de la voiture et s’engage dans l’allée de terre bordée de grands arbres qui conduit vers la demeure. Vraisemblablement, une grande maison bourgeoise de la fin du XIXe siècle. De grandes portes vitrées ouvrent sur le jardin. Deux étages surmontent le rez-de- chaussée, troués de fenêtres à la française. Tout en conservant son cachet d’origine, la maison a été vraisemblablement restaurée récemment. Le parc est bien entretenu. Des balançoires, un toboggan et des jeux d’enfants ont été installés. On voit un peu plus loin une piscine, des chaises longues et deux parasols.
La porte d’entrée est ouverte. Elle descend de son véhicule, suivie par Ploume visiblement très intéressée par l’immense pelouse qui se déroule devant elle, au point d’oublier que Gabrielle l’a prudemment attachée et tire sur sa laisse. La venue de Ploume a été la condition sine qua non de son contrat. Chris de La Bruyère lui a répondu qu’ils avaient eux-mêmes un petitchien qui les accompagnait. Elle ne doutait pas qu’ils s’entendraient bien. Elle lui avait précisé qu’il s’agissait d’un petit caniche noir. En effet, une boule noire jaillit de la maison en jappant. Il s’arrête face à Ploume et se met à tourner autour de la petite épagneule. Le premier contact semble bon, puisque au bout de quelques minutes, les deux chiens sont en pleine partie de jeu sur la pelouse, après que Gabrielle, rassurée, a détaché sa chienne.
-Voilà deux vrais copains !
Gabrielle détourne les yeux des deux animaux et regarde vers la grande porte où se tient un homme d’une soixantaine d’années à la voix et au sourire accueillants. Assez grand, il a le teint bronzé des gens qui vivent au soleil ainsi que l’assurance de ceux que la vie a suffisamment pourvus pour qu’ils oublient la notion de doute. Il s’avance vers elle, découvrant un sourire carnassier mais sympathique, qu’adoucissent ses cheveux poivre et sel coupés courts et d’insondables yeux gris vert."
.......



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