vendredi 28 octobre 2011

PUBLICATION DE MON LIVRE

ça y est ...enfin. Mon livre "L'Homme perdu"est publié chez Edilivre(edilivre.com),dans la collection Tremplin.Il peut être commandé sous forme de livre papier ou de livre numérique....
Bonne lecture...indulgente.
DOMI

jeudi 8 septembre 2011

SOUVENIRS


                        LE SOUVENIR

    çA y est.Papa n'est plus.Je suis orpheline. C'est la première pensée qui m'est venue, dans cette chambre de la maison de retraite où j'ai passé la nuit et où papa vient de pousser son dernier soupir. Je regarde l'heure:il est 7h40, on est le lundi 8 août 2011 et c'est la saint Dominique, ma fête.C'est la première fois qu'il ne me la souhaitera pas.
    Je suis arrivée la veille au matin, après une nuit dans l'avion, sans dormir. J'ai vu deux films, dont je ne me rappelle plus très bien le titre. Le premier,"La croisière" avec Line Renaud, de quoi ne pas réfléchir, et le deuxième... je ne sais plus, un grand trou noir dans mes pensées.
    Un voyage long, retardé deux fois pour cause d'ouragan.
    Arrivée à Orly, accueil par mes trois enfants et immédiatement, descente sur Toulouse. Arrêt à la maison de retraite, discussion avec le personnel et avec papa. Nous a-t-il reconnus? Nous a-t-il entendus? On me dit "oui", "Il vous attendait"! plus pour me faire plaisir que pour me dire la réalité. J'essaie de rester sur cette illusion.
    Je décide de revenir passer la nuit avec lui après avoir laissé mes trois grands enfants chez ma tante. Hésitations, "Tu es fatguée, tu iras demain"... Je ne le sentais pas, papa. Il fallait que je retourne.
    Un fauteuil et une couette étaient préparés dans la chambre par le personnel quand je suis revenue. Toujours la même question? Me reconnaît-il? Sait-il que je suis là? Egoïstement, je crois que ce qu'il faut, c'est que moi, je sois là. Avec cette impression qu'il se réveille et répond un peu au personnel soignant qui passe plusieurs fois dans la nuit, mais à moi, rien, quand j'essaie de lui parler.
    J'ai un livre, pris au hasard dans les livres qui sont dans sa chambre. Un livre qui parle d'un père disparu et dont la fille découvre la vie peu exemplaire après sa mort.
    Moi, je pense. J'entends des cris. Il y a un secteur fermé dans la maison de retraite et une femme crie une grande partie de la nuit. Elle appelle. J'entends une voix qui, doucement, lui répond.
    Papa ne crie pas, ne répond pas quand je lui parle, quand je lui prends la main. Son visage est cireux et, parfois, on a l'impression qu'il exprime des rêves, des grimaces, des angoisses. Des souvenirs? Des peurs?
    J'essaie de lui parler doucement. Quand je suis arrivée, j'ai demandé s'il n'y avait pas un prêtre, un pasteur, un rabbin, un imam...pour être avec lui, avec nous. Peut-être avais-je peur de me trouver seule face à la mort que je savais toute proche. Non, m'a-t-on répondu. Un rendez-vous avec un psychologue, éventuellement dans la semaine...Mais ce n'est pas ce que je voulais. De toutes les façons, ce serait trop tard. J'affronterai toute seule. Après tout, il en a fait des choses pour moi, il en a affronté de problèmes avec moi, papa.
    C'est, paradoxalement, une nuit extraordinaire, dans son sens étymologique, c'est à dire qui sort de l'ordinaire, que j'ai passée. Je ne la regrette pas, je suis contente de l'avoir passée seule, avec lui et moi.
    Silencieusement, j'ai beaucoup parlé, beaucoup voyagé. Des souvenirs épars, en vrac, de voix, de situations, de sourires, qui m'ont fait oublier ces derniers mois, si difficiles, surtout pour lui, je m'en rends compte.
    Les derniers Noël et Jour de l'An avec lui, même s'il l' avait oublié ensuite, même si, sur le coup, j'ai un peu râlé d'être loin de chez moi, si loin. Finalement contente de les avoir passés, ces fêtes, avec  papa, mon fils aîné, ma tante et mes cousines. Une dernière fête familiale comme il les aimait, même si parfois il râlait, presque par habitude, pour respecter son image de mauvais caractère!
    Des images de plage me revenaient alors que j'étais installée dans ce fauteuil près de papa qui partait tout doucement. Je revoyais le sportif qu'il était: un souvenir "idiot" me revenait. Papa était en partie chauve et avait décidé un jour de faire bronzer son crâne. Il avait lu que l'huile d'olive, avec un peu de vinaigre, en bref une vinaigrette lui avait dit maman (mais il ne connaissait absolument rien en cuisine) , donc cette "sauce" permettait de bronzer vite et bien. A souligner qu'au Maroc où nous vivions, ce n'était pas difficile. Mais comme c'était un original têtu, il a fallu en passer par la friction de son crâne à la vinaigrette...Ce qui a donné un bronzage efficace mais après un coup de soleil mémorable...Il n'a plus jamais recommencé et nous obligeait à porter casquettes et chapeaux ensuite...
    Autre souvenir. Je revenais de vacances de France. J'avais une dizaine d'années et mes parents m'attendaient à l'aéroport de Rabat. Papa ,à la suite d'une grave opération, avait la jambe dans le plâtre et marchait avec des béquilles.Mais il courait dans le hall de l'aéroport, tellement il était impatient de me voir. Maman ne pouvait pas le suivre et les gens qu'il bousculait sans trop de ménagement, le regardaient avec étonnement. C'est un des premiers jours où je me souviens m'être dit: "Mais il m'aime"....Car on n'est pas trop démonstratif, dans la famille...Ce mélange judéo-islamo-chrétien qui pousse à la retenue devant les autres mais qui n'empêchent pas les sentiments, l'amour et l'affection...On le prouve autrement.
    De même, je revois le médecin, après une anesthésie qu'avait subie papa, demander à maman comment elle s'appelait. Etonnée, elle lui demanda le pourquoi de sa question, surtout face à la gêne du médecin quand il apprit qu'elle s'appelait Isabelle."En fait, pendant l'opération, votre époux appelait Dominique". Soulagée de ne pas entendre le prénom d'une maîtresse cachée( possible...mais que est sans défaut?), elle lui dit que c'était sa fille. "Il doit l'aimer", lui répondit le médecin. Cette fois encore, je me suis dit que oui, il devait m'aimer. De même que le jour où il m'a avoué qu'il ne concevait pas une vie sans enfant, ni sans petits-enfants. J'en ai été surprise. Je ne m'étais pas rendu compte de cet attachement.
    Il n'a pas été un père ni un homme sans défaut: il a simplement été un homme et mon père. J'ai parfois râlé après lui, surtout les derniers temps et je le regrette sincèrement. Mais je l'ai aimé profondément, en connaissant ses défauts et ses qualités.
    Je lui dois mon amour de la lecture, du Maroc, ma soif d'apprendre, mon imagination parfois débordante. J'ai vu papa faire des projets jusqu'à la fin de sa vie, et les plus fous, comme vivre dans un château médiéval, faire le tour du monde, acheter une voiture à plus de 90 ans (là, on a freiné de toutes nos forces!). De lui doit me venir mon besoin de faire du sport ( sûr, cela ne vient pas de maman que je n'ai jamais vu  courir malgré son passé militaire brillant !), ainsi que mes rapports particuliers avec la réalité qu'on me reproche souvent.
    C'est aussi de lui que je dois tenir à la fois cette difficulté à jeter les choses et paradoxalement, ce refus de la société de consommation, ce refuge dans le rêve, compensé en partie par l'esprit pratique de ma mère...d'où conflit...On est le fruit de  nos parents, notre expérience, notre entourage passé et présent, nos bonheurs et nos malheurs. Je crois de plus en plus à l'aspect génétique de l'héritage, sans pour autant nier l'aspect éducatif et affectif, mais....
    C'est à lui, mon père, que je dois de connaître la vie très voyageuse de nos ancêtres, certainement déformée par son imagination, puis par la mienne, mais qui me donne l'impression, à moi qui en manque, d'avoir tout de même des racines, même si elles sont dispersées de par le monde.
    Je continuerai à l'entendre "parler fort",me répondre au téléphone en criant parce qu'il n'entendait pas bien. Je continuerai à le voir sourire, à l'entendre me parler de sa "petite soeur" (disparue trop tôt dans un accident de la circulation et qu' il m'avoua être une des rares personnes à l'avoir fait pleurer), à me raconter son service militaire et sa guerre (maintes fois répétés). Ses histoires que je connaissais par coeur me manquent déjà. Son Marrakech d'avant n'est plus qu'une image. Je garde précieusement son Ouissam Alaouite, décoration marocaine remise par le roi du Maroc, dont il était d'autant plus fier que son père et son grand-père l'avaient également reçue...Il me disait que j'étais la première génération à ne pas l'avoir...Ce n'était même pas un reproche, juste une constatation. Mais il est vrai, ajoutait-il, j'étais une fille...Et oui, il était un peu misogyne, papa. C'était son personnage, son époque...Je ne l'imagine pas autrement, lui qui cependant était très conscient de l'importance des études, tant pour l'enrichissement personnel que pour le travail ( surtout pour les garçons...disait-il). Il était cependant très fier des études de sa fille(moi!!) et de ses petits-enfants,garçons et fille, qu'il admirait et dont il parlait toujours avec fierté, parfois en embellissant la réalité de façon involontaire, juste parce qu'il nous aimait, c'est tout.
    Je me dis, comme mon fils aîné me l'a dit, qu'il doit bien rire avec mamie de certaines de nos aventures. Il a retrouvé sa petite soeur, ses parents et grands-parents dont il parlait souvent à la fin de sa vie, ses animaux perdus et qui lui manquait.
    Qu'il soit rassuré, on s'occupe de ceux qu'il a laissés. On pense à lui, on retournera à Marrakech et on continue à l'aimer.
   

lundi 23 mai 2011

LA NASSE











































CHARLIE ET EMILIA



                            LA NASSE





    J' ai toujours eu pitié des poissons(et pourtant  hypocritement, j'en mange !!)quand je les vois se débattre dans le filet qui les emprisonne et les condamne, chercher goulûment un peu d'eau pour respirer.C'est un piège dont ils n'ont aucune chance de s'échapper...Seuls les plus jeunes susciteront, non pas la pitié du pêcheur ,mais son espoir de les voir grossir pour les pêcher plus tard et plus gros!!!

    Mais,moi,je ne suis pas jeune et ,même si plus vraiment comestible,je puis être encore utile pour certains,ai-je la triste impression. Prise dans une nasse aux mailles tellement étroites que je me heurte à toutes ses parois sans aucun espoir d'être rejetée à l'eau ,à moins que je ne choisisse de disparaître définitivement (pas plus mal,finalement),Sinon, il ne me reste que la possibilité d'être dévorée, crue ou cuite,cela n'a pas d'importance.

    Il y a bien longtemps que je n'ai pas écrit quelques lignes sur mon blog.Sans m"appesantir sur mon sort(il y a bien pire),j'ai eu ce que je considère comme une dose d'ennuis que je me sens pas capable d'assumer.En fait,ce qui  me dérange le plus,c'est cette impression d'être coincée, prisonnière. Je laisse à  ceux qui le pensent l'idée de la petite bourgeoise qui a si peu de problèmes et qui s'en crée.Les vrais problèmes sont ceux que l'on ressent.Tout le monde n'a pas la même capacité de réaction et l'opinion des autres m'importe peu,comme elle ne m'a jamais importée dans mes vrais actions,même si je suis consciente d'avoir une attitude sociale différente et qui me fait apparaître comme un personne sans problèmes.
   
    Je commence à croire,par simple expérience empirique,que le climat des îles a une influence que je me garderai de qualifier dans quelque sens que ce soit.Il m"avait été dit ,peu de temps après mon arrivée dans l' île, que je continue à aimer'seuls les gens sont responsables), qu'il y avait deux choses majeures et quasi-inévitables; les couples se séparaient et les gens se mettaient à boire de l'alcool. Cela m'avait beaucoup fait rire et laissé totalement incrédule: notre couple qui durait depuis 20 ans était solide et fondé sur un amour et une confiance absolue et nous ne buvions pas,surtout moi qui ne buvait pas une goutte d'alcool. Nous n'y croyions absolument pas...C'était bon pour les autres!!! Et pourtant au bout d'à peine 3 ans, nous en sommes là!!!! Et oui! Comme quoi,il faut se méfier de la rumeur et de l'expérience des autres....

    Cette fois-ci,j'ai décidé d'écrire ce blog différemment.  Pas d'histoire rêvée Le rêve n'a plus sa place. Juste quelques mots sur les mois précédents qui expliquent mon long silence,quelques réflexions de ci-de là et des photos pour nous réconcilier avec la vie.
    Egalement fatiguée des éditeurs qui acceptent mes livres "à compte d'éditeur"pourtant, et qui,les affichant dans leurs livres retenus  ne se décident pas à les publier, après pourtant signature d'un contrat en bonne et dûe forme, prévoyant une édition au premier semestre 2011...Mais je n'ai pas de connaissance particulière dans le monde de l'édition...et je suis loin...
      J'ai mis en place une souscription pour l'un d'entre eux sur "Manuscrit.com" "L'homme perdu" .Si cela vous intèresse. Livre papier ou e-book,il faut aller sur le site.
    Je vais sans doute faire de même pour mon autre roman "Destin croisés"qui a fait l'objet d'un contrat entre l'éditeur et moi -même et  qui devait être publié au 1er semestre 2011.Il y avait une souscription demandée de 50 lecteurs pour laquelle on ne m'a jamais expliqué les modalités.
     Sans réponse rapide de leur part,je mettrai les deux ouvrages en ligne  avec simplement in ISBN,ce que le premier a déjà...Si vous avez ub i-pad ou un bon pordinateur ou une bonne imprimante avec cartoucues pour les inconditionnels du papier!!!
    Ceci pour le bon côté des choses.N'hésitez pas à me demander les ouvrages , si vous vous avez un peu de temps libre, ,je vous les ferai parvenir par pièce jointe ajoutée au mail.Merci d'avance...Le but d'un livre,quelque soit sa qualité et son intérêt(soyezindulgent!), c'est d'être lu...Vous excuserez leur qualité(ou manque de qualité!)...Je les ai pourtant lus et relus et corrigés...En fait, j'aimerais surtout qu'ils soient lus ...au Maroc,en particulier.

    Maintenant ,ma vraie "petite vie"actuelle vite fait, comme disent les ados...,avant ou après les photos et quelques réflexions:
    Un père très âgé,93 ans,vivant en France,qui malgré tout l'amour que je lui porte,se révèle de plus en plus tyrannique et surtout dépendant. Une soeur handicapée qui ne peut pas vivre seule, des allers-retours et des mois en France à essayer de mettre en place une solution. Et finalement, les seules solutions possibles:la maison de retraite pour papa et linstallation de ma soeur avec moi en République Dominicaine. Inutie d'insister sur ma culpabilité de laisser papa en France dans une maison de retraite aussi bien soit-elle...surtout quand certaines personnes se permettent de parler d'abandon...Pour le moral,c'est excellent...Heureusement que le lexomil existe,même ici...
    Comme si ce n'était pas suffisant,ma maison cambriolée pendant mon absence avec l'aide du garçon que nous avions laissé en toute confiance pour garder la maison.Il y a introduit des cambrioleurs(ses) qui,après avoir vidé notre bar,avoir dormi dans nos lits,se sont emparés de nos vêtements...heureusement en partie récupétés par la police...C'est tout de même une intrusion et une violation difficiles...
 Puis,fait gravissime pour moi;empoisonnement de ma petite épagneule quelques jours après, dans mon jardin par le fait de "gens indélicats".Vengenace basse et personnelle? Sans aucun doute...Je me sens des envies de meurtre. .Je ne pardonnerais jamais jusqu'à ce que je retrouve le commanditaire. Je suis capable de me venger violemment. Mes animaux sont sacrés,surtout quand je les compare aux humains de toutes sortes...
    Pour continuer,je me suis faite agresser en ville et arracher mes colliers,dans un lieu très fréquenté de Santio Domingo(Mirador Sur).En dehors de la valeur de ces bijoux,c'est surtout l'aspect affectif qui m'a fait mal; il y avait le collier offert par mon époux pour mes 40 ans et une améthyste qu'il m'avait offert après notre mariage...quand nous nous entendions encore bien...Je me dis, pour accepter le fait, que cela aura permis à une famille dominicaine de vivre pendant quelque temps A moins, plus probablement, que cela ait fini dans la poche d'un dealer....Il faut bien être Soeur Emmanuelle,de temps en temps....Je reste naïve et optimiste...Mais que faire d'autre? Se persuader que ce ne sont que des biens matériels...même si cela me fait râler et me rend méfiante...Je ne voudrais pas devenir peureuse,ce que je n'ai jamais été...Cela faisait des années que l'on me disait que j'allais me faire agresser.Cela ne m'est jamais arrivé au Maroc, en Tunisie,En Egypte,en Turque,En Espagne,aux Canaries,en Grèce,en Italie, aux Etats-Unis,  etc...ni même en France dans le métro!!!J'avais une entière confiance...inconscience,disent  certains.On ne peut pas vivre en regardant l'autre comme l'ennnemi potentiel.
C'est la vie.
    Mon retour à la vie dominicaine est difficile...Les îles et leurs habitant(e)s tournent bien vite les têtes des "célibataires"...On croit toujours que c'est pour les autres...Et non...
Là encore,supporter...
 Coincée dans la nasse:les obligations(qu'on se donne certes ),l'entourage qu'on a idéalisé malheureusement, mais  que l'on"on ne peut pas abandonner, l'argent, les enfants,  les contingences, les années passées.Partir n'est pas facile, Je l'ai fait une fois,J'étais plus jeune, je n'étais pas seule ni aussi coincée. Je suis lasse , maintenant,vieille et sans avenir social ni professionnel
    De plus,je ne sais pas lutter  contre la méchanceté , la duplicité et la mauvaise foi...Je ne l'ai jamais su. Seule l'injustice, la bêtidse et la méchanceté me révoltent.J'ai du mal à soutenir la concurrence contre beaucoup plus jeune que moi...Je n'en ai plus les moyens!!!

    Mon rêve,partager ma vie(ou plutôt ce qu'il en reste)  entre le Maroc et la République Dominicaine et,très,très peu,laFrance,avec, si possible,  quelques voyages de temps en temps. Pour cela, il faut que je me libère de mon rétiaire(comme les gladiateurs romains,pire que la nasse...y arriverais-je? J'en doute) et que,financièrement, , on vende notre maison en région parisienne(si vous connaissez quelqu'un,elle sera libre début juillet,pour l'instant elle est sous mandat d'agence.Si vus voulez la voir,site Drimki.fr...par curiosité...)!!!!!

    Je ne voudrais pas finir mon laïus, beaucoup lus long que prévu..mais mes amis le savent,je suis une incorrigible bavarde , par quelques réflexions plus générales.
    Comment éviter de parler de l'affaire GSK.Regrettable pour les deux protagonistes.Attendons les résultats de l'enquête.Il y a  cependant quelque chose qui me choque.
    Certes,ce pauvre DSK et AnneSinclair, obligés de  verser 1 million de $ de caution (moi,je ne me fais pas de souci,j'aurai pu violer ou pas le valet de chambre,on ne risquait pas de me demander ça).Quant à la garantie de 5 millions de $, même en hypothéquant mes descendants jusqu'à la 5ème génération,là encore,pas de risques(par contre pour la maison de retraite de papa,mes enfants et moi-même sommes responsables...on se débrouille!!!On ne vit pas dans le même monde...)
    Devant ces sommes faramineues et les protestations qui s'élèvent de partout(surtout de France,ici,on s'en fout royalement!!!),qui pense encore aux 300000 victimes du tremblement de terre d'Haïti qui vivent encore sous les tentes?(peut-être que leur chanteur de président va t-il faire quelque chose)?Qui pense aux enfants des rues de Rio de Janeiro,de Bogota ou de Casablanca?Qui pense aux femmes d'Afganhistan(écoutez "la femme grillagée" de Pierre Perret, sublime,je peux "essayer" de vous la transférér!) Qui pense aux petits vieux de France qui font les fins de marché pour manger?Qui pense aux paysans pauvres d'ici et d'ailleurs qui se demandent s'ils pourront juste se nourrir alors que les céréaliers de la Beauce ou du Middle-West se plaignent de la baisse de leur rendement tout en gaspillant "notre eau"?Et que d'autre exempes!!!.
Nous dormons sur nos deux oreilles,vous comme moi.Mais parfois s'interroger pourrait nous faire du bien et nous ramener à la réalité de notre monde.
JE SAIS,C'EST LONG.MERCI À CEUX QUI AURONT EU LE COURAGE D'ALLER JUSQU'AU.MERCI AUSSI AUX QUELQUES UNS QUI ME RÉPONDENT.





        PLACE AUX PHOTOS.....