mercredi 9 novembre 2016

FORREST GUMP / DONALD TRUMP

Hier soir, hasard de la programmation de mes chaînes de télévision, alors que je regardais le superbe film avec Tom Hanks,

FORREST GUMP

l'élection de Donald Trump se confirmait, décalage horaire oblige!

Et regarder l'histoire bienveillante et bienfaisante de cet anti-héros superbement interprété par Tom Hanks, avec sa candeur, sa douce naïveté, sa gentillesse, sa traversée de l'histoire américaine, son bon sens fraternel me donnait envie de me réconcilier avec le genre humain.
Je me disais que j'aurais aimé rencontrer un si gentil garçon, tellement empli de bonté et de vérité que rien ne semble l'atteindre, sinon aider les autres.

Mais dans la vie réelle, ne nous moquerions-nous pas d'une telle innocence? Certainement! D'ailleurs, n'est-il pas nommé dans le film "l'innocent du village"? Objectivement, reconnaissons-le, c'est ainsi que nous l'appellerions.

Et pendant ce temps, Donald Trump devenait le 45ème président des Etats-Unis, avec ses excès, ses paroles misogynes, son agressivité, loin de toute cette gentillesse et cette douceur que le film m'offrait.

Un autre monde!!!

Je suis, comme beaucoup d'entre vous, je suppose, lasse de cette déferlante de violences que nous jettent à la figure les médias, tous supports confondus.

J'ai bien sûr le choix de ne pas regarder, mais il n'est pas possible de s'informer sans ces images gratuites et inutiles de violence qui souvent ne sont là que pour faire vendre et accompagner le scoop.

Il est évident que nous ne vivons pas dans le monde des bisounours, mais quel intérêt à montrer des animaux torturés, des enfants morts, des migrants noyés, des scènes de décapitation, des scènes de guerre, de violence...
Pour marquer les esprits?
 Mais les gens oublient la scène aussi vite qu'ils l'ont vue, tellement ils sont saturés de ce genre de violences.
C'est le scoop qu'on oublie pour passer au scoop suivant.
Mais les enfants, les gens sensibles, les personnes faibles peuvent en garder des traces psychologiques durables et dangereuses.

Je n'ai pas à me prononcer sur l'élection du nouveau président des Etats-Unis, ne connaissant que l'aspect tapageur, iconoclaste et provocateur du personnage. Il faut dire que sa rivale n'était pas d'une sympathie chaleureuse.

Mais, sans aucun doute, je choisis le monde tendre de Forrest Gump, même si cela me catalogue comme une douce rêveuse irréaliste. Ce serait un compliment!





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