Cette année, j'ai acheté le Goncourt dès le prix attribué.
Ce n'est pas dans mes habitudes.
Beaucoup de livres primés m'ont déçue (ou ne m'ont pas plu) comme "2084, la fin du monde" de Boualem Sansal, grand prix du roman de l'Académie Française 2015, encensé par les critiques et dont je n'ai pas pu dépasser les vingt premières pages!).
Cette année, je n'ai pas été très objective face au Goncourt:
l'auteur et moi sommes originaires du même pays, le Maroc, de la même ville, Rabat, où nous avons fréquenté le lycée français, certes à des décennies de différence mais ça crée des liens!
Chauvinisme aidant, je l'ai aussitôt commandé sur ma liseuse.
J'en connaissais l'histoire inspirée d'un fait divers dramatique.
Le style est fluide, facile à lire, un peu musical.
On suit l'histoire, avec des allers-retours dans le passé qui est une figure de style que j'apprécie beaucoup, parce que la vie réelle est ainsi faite.
Les personnages sont humains, avec leurs qualités et leurs défauts, imparfaits comme nous le sommes. On vit le quotidien de cette famille, les moments heureux.
Tout semble parfait quand soudain, cela "déraille"!
Il y a juste un terme qui m'a frappé : "la mélancolie délirante" de Louise, la nounou. Sous cette expression qui pourrait paraître presque romantique, sait-on qu'il se cache une très grave maladie psychiatrique?
C'est certainement la clé du mystère car l'auteur ne nous donne pas la solution de l'enquête que mène la police.
En fait, elle nous livre des faits, nous offre des possibilités de choix et nous laisse le choix de notre solution.
J'ai également bien aimé les premières déclarations de l'auteure, juste primée, paroles toutes en douceur, en fermeté et en courage.
Un vrai plaisir de lecture!
Ce n'est pas dans mes habitudes.
Beaucoup de livres primés m'ont déçue (ou ne m'ont pas plu) comme "2084, la fin du monde" de Boualem Sansal, grand prix du roman de l'Académie Française 2015, encensé par les critiques et dont je n'ai pas pu dépasser les vingt premières pages!).
Cette année, je n'ai pas été très objective face au Goncourt:
l'auteur et moi sommes originaires du même pays, le Maroc, de la même ville, Rabat, où nous avons fréquenté le lycée français, certes à des décennies de différence mais ça crée des liens!
Chauvinisme aidant, je l'ai aussitôt commandé sur ma liseuse.
J'en connaissais l'histoire inspirée d'un fait divers dramatique.
Le style est fluide, facile à lire, un peu musical.
On suit l'histoire, avec des allers-retours dans le passé qui est une figure de style que j'apprécie beaucoup, parce que la vie réelle est ainsi faite.
Les personnages sont humains, avec leurs qualités et leurs défauts, imparfaits comme nous le sommes. On vit le quotidien de cette famille, les moments heureux.
Tout semble parfait quand soudain, cela "déraille"!
Il y a juste un terme qui m'a frappé : "la mélancolie délirante" de Louise, la nounou. Sous cette expression qui pourrait paraître presque romantique, sait-on qu'il se cache une très grave maladie psychiatrique?
C'est certainement la clé du mystère car l'auteur ne nous donne pas la solution de l'enquête que mène la police.
En fait, elle nous livre des faits, nous offre des possibilités de choix et nous laisse le choix de notre solution.
J'ai également bien aimé les premières déclarations de l'auteure, juste primée, paroles toutes en douceur, en fermeté et en courage.
Un vrai plaisir de lecture!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire