mardi 20 novembre 2018

LE BONHEUR QUAND IL EST LÀ !

Bonjour, mes amis!

Je vous propose un extrait de mon roman en cours dont le titre n'est pas complètement défini.
J'avais, dans un premier temps, pensé à un titre dont le pessimisme m'a finalement interpelée.
"Une vie échouée"
Au fur et à mesure que j'avançais dans l'écriture, un autre titre, totalement différent, complètement à l'opposé, s'est imposé:
"Le bonheur quand il est là"
Car, même dans le pire des cas, on arrive toujours à trouver des instants magiques et partagés.

Le fil rouge de mon histoire est tracé, mais j'ai toujours des digressions qui interviennent, des personnages qui s'invitent, des situations qui changent, tout en respectant la ligne directrice.

Voilà ce que je vous propose. ce n'est qu'un premier jet, relu rapidement, pas encore corrigé par ma correctrice préférée, Catherine, à qui je dois envoyer une version déjà relu et que je remercie infiniment pour sa patience, son objectivité et son affectueuse amitié. Si elle lit cette petite chronique, elle se reconnaîtra.
Je n'ai pas choisi une couverture et n'en ai qu'une vague idée. La photo que je vous suggère pour rendre mon extrait plus attractif n'est qu'une esquisse.
Je compte sur votre indulgence...et votre curiosité!
Merci à tous.

EXTRAIT 

LE BONHEUR QUAND IL EST LÀ


J'expédie ensuite rapidement le nettoyage de la cuisine, tout comme je ne m'attarde guère pour le ménage. Je profite de ces moments de vacances pour lire, maintenant que je sais, écouter de la musique et me promener. Je ne sors jamais seule, toujours  accompagnée de mon bébé et suivie comme une ombre par mes deux chiens.
Alors que nous marchons les pieds dans l'eau fraiche (je fais très attention car je ne sais pas nager et redoute les vagues pour moi comme pour mon bébé), Jasper et Jim s'ébrouent dans l'océan. Ils nagent, plongent et semblent heureux de leur liberté, tout en nous surveillant du coin de l'oeil. Je les vois aux aguets dès qu'un promeneur nous croise. La taille de Jasper et les aboiements de Jim ne tolèrent aucun étranger. Ils apprécient modérément l'intrusion de Paul qui, au bout de quelques jours, propose de nous accompagner. Ils restent méfiants et leurs jeux s'en trouvent moins expansifs, moins libres ai - je l'impression. Paul se contente de marcher à nos côtés tout d'abord, puis un jour il vient en maillot de bain et se baigne. Il propose de m'apprendre à nager mais ma crainte de l'eau est trop grande. Il prend Soraya dans ses bras et c'est presque avec terreur que je le vois s'avancer dans l'eau avec elle. Un peu surprise par la fraîcheur de l'eau, sous l'oeil vigilant de mes deux compagnons à quatre pattes qui les suivent avec méfiance, elle apprécie assez rapidement les vagues qui l'éclaboussent, rit quand Paul la fait sauter et éclate de joie quand il la trempe dans l'eau en la tenant solidement. Je suis presque jalouse de ce bonheur qui, normalement, m'est réservé. Ils sortent de l'eau tous les deux, Soraya agrippée au cou de Paul, heureuse, le corps ruisselant et criant ,"Encore, Jiji, encore Po". Il lui a appris son nom, simple à prononcer, et elle l'a rapidement mémorisé. Je me précipite vers elle et l'enveloppe dans une grande serviette de bain.
— Laisse - moi te sécher, mon amour. Tu vas prendre froid.
Elle se débat, pressée de retourner dans l'eau. Paul la prend doucement dans les bras et lui murmure quelque chose à l'oreille, que je n'entends pas, mais qui la calme aussitôt et déclenche un sourire rayonnant. Elle est conquise, tout comme Jim et Jasper, qui paraissent rassurés et heureux d'avoir trouvé un compagnon avec qui partager les joies de la mer. Je fais contre mauvaise fortune bon coeur et me joins à leur plaisir.
Ce jour - là, nous fîmes une longue promenade, Paul portant Soraya qui finit par s'endormir dans son cou. Pour une première fois depuis de longues années, je partage mes responsabilités avec quelqu'un. Un air de légèreté plane, j'apprécie le sable doux, l'eau rafraichissante, la chaleur du soleil dont le disque descend dans le ciel. Un moment magique, qui ne nécessite pas de paroles, sinon le bruit des vagues. Même les chiens trottinent calmement à nos côtés sur la plage déserte.
En arrivant dans la maison, Paul dépose délicatement Soraya endormie dans son lit. Il m'invite à partager son repas. 

J'espère que ce petit extrait vous a plu!
Je vous en promets d'autres très bientôt.

Merci pour votre disponibilité et votre indulgence pour la lecture de ce premier jet
Bonne lecture!



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