Bonjour à toutes et tous !
Il y a longtemps que je n'ai pas écrit dans le blog et j'espère que vous serez encore nombreux à me lire.
Il faudra que j'essaie d'avoir un suivi plus régulier... On a toujours de mauvaises raisons à avancer, aussi je ne vous les livrerai pas!
Si je reviens, c'est pour vous parler d'une lecture que j'aimerais vous faire partager.
Ce livre, et je remercie l'ami de Cabrera qui me l'a conseillé, qui a certes ses défauts (je les citerai rapidement), est prenant par le thème qu'il aborde, les sans-pays, par le récit poignant qui est conté, mais aussi parce qu'il a réveillé en moi des pages de ma vie.
Je suis moi-aussi une Déracinée et c'est une situation compliquée à vivre.
Certes, nous sommes tous des descendants d'immigrés, plus ou moins anciens. Mais la génération qui est entre deux mondes est celle qui souffre le plus, avec cette impression, plus que cela, cette sensation, de ne jamais être à sa place.
Je ne tiens pas à me faire plaindre, mais je ne suis nulle part chez moi et j'ai l'impression de fuir tout le temps, de chercher la Terre Promise en me demandant si ce n'est pas plutôt la Terre Improbable après laquelle je cours.
Mes parents, mes grands-parents étaient chez eux (même si politiquement la question est complexe). C'est une question qu'ils ne se sont pas posés leur vie durant, sans porter de jugement, je parle simplement de l'aspect humain.
Moi, je suis née, j'ai passé mon enfance, mon adolescence, ma vie de jeune adulte dans un pays que je considérais comme "chez moi", jusqu'au jour où j'ai compris que j'y étais une étrangère, qui a besoin d'une carte de séjour pour y vivre, qu'on regarde comme celle qui n'est ni d'ici ni de là-bas. Je reste partout l'étrangère, tout en ayant une nationalité, une langue, une culture peut-être, pas sûre!
Je pense que c'est plus psychologique que réel, mais c'est une déchirure que bien d'autres connaissent et qui est difficile à gérer!
Ce qui m'a amenée à cette confession est la lecture d'un livre, très bien écrit, un récit qui traverse le vingtième siècle et qui se déroule en partie dans une région que je connais bien pour y avoir vécu plusieurs années, la République Dominicaine, et plus particulièrement la région de Sosua sur la côte nord de l'île.
Il m'a renseignée plus précisément sur des brides d'histoire de cette ville dont j'avais entendu parler et qui possède encore aujourd'hui des traces humaines, économiques et architecturales de cette immigration.
J'y ai retrouvé des paysages, des caractéristiques, des sourires, des bons souvenirs et des moins bons... Mais ainsi va la vie !
Ce livre est disponible en téléchargement avec le lien suivant:
https://www.amazon.fr/D%C3%A9racin%C3%A9s-Catherine-BARDON/dp/2365693318/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1540136551&sr=8-1&keywords=les+d%C3%A9racin%C3%A9s+catherine+bardon
C'est un roman assez long, très bien écrit, parfois un peu perturbant par la succession de chapitres écrits soit à la première personne, soit comme un récit.
Si cette manière de faire peut surprendre au début, on comprend assez vite qu'il faut s'obliger à lire le titre de chaque chapitre pour en suivre l'histoire.
Le roman commence à Vienne et accompagne l'histoire d'un jeune couple de juifs autrichiens depuis l'entre-deux guerres jusqu'aux années soixante.
L'histoire d'amour entre eux est émouvante, saisissante, incroyablement forte et humaine.
Le récit de leur épopée à travers l'Europe et l'Amérique, pour aboutir dans une petite ville de la République Dominicaine, doit nous faire réfléchir sur le sort des migrants dont le "voyage" est imposé par les circonstances de la vie et d'une Histoire qui les dépasse et les balotte d'un bord à l'autre.
Bien comprendre que l'émigration n'est pas une croisière de plaisir!
Leur désarroi, leur dénuement mais aussi leurs espoirs, leur enthousiasme et leur courage sont des leçons que nous devrions reconnaître.
J'ai suivi avec passion leur histoire personnelle, partagé leurs craintes, leurs coups de coeur, leurs hésitations et compris leur déchirement entre leur monde d'origine et celui qui sera celui de leurs enfants.
Ils connaissent la peur, le bonheur, les difficultés, les deuils et affrontent l'adversité avec courage.
Une aventure qui est un roman mais qui s'est fondé sur des faits réels pour les transformer en un récit de vie.
L'écriture est précise, réaliste, sensible, parfumée !
Vous serez nombreux à vous reconnaître... et partager mon plaisir à la lecture de ce livre!
Bonne lecture...
Il y a longtemps que je n'ai pas écrit dans le blog et j'espère que vous serez encore nombreux à me lire.
Il faudra que j'essaie d'avoir un suivi plus régulier... On a toujours de mauvaises raisons à avancer, aussi je ne vous les livrerai pas!
Si je reviens, c'est pour vous parler d'une lecture que j'aimerais vous faire partager.
Ce livre, et je remercie l'ami de Cabrera qui me l'a conseillé, qui a certes ses défauts (je les citerai rapidement), est prenant par le thème qu'il aborde, les sans-pays, par le récit poignant qui est conté, mais aussi parce qu'il a réveillé en moi des pages de ma vie.
Je suis moi-aussi une Déracinée et c'est une situation compliquée à vivre.
Certes, nous sommes tous des descendants d'immigrés, plus ou moins anciens. Mais la génération qui est entre deux mondes est celle qui souffre le plus, avec cette impression, plus que cela, cette sensation, de ne jamais être à sa place.
Je ne tiens pas à me faire plaindre, mais je ne suis nulle part chez moi et j'ai l'impression de fuir tout le temps, de chercher la Terre Promise en me demandant si ce n'est pas plutôt la Terre Improbable après laquelle je cours.
Mes parents, mes grands-parents étaient chez eux (même si politiquement la question est complexe). C'est une question qu'ils ne se sont pas posés leur vie durant, sans porter de jugement, je parle simplement de l'aspect humain.
Moi, je suis née, j'ai passé mon enfance, mon adolescence, ma vie de jeune adulte dans un pays que je considérais comme "chez moi", jusqu'au jour où j'ai compris que j'y étais une étrangère, qui a besoin d'une carte de séjour pour y vivre, qu'on regarde comme celle qui n'est ni d'ici ni de là-bas. Je reste partout l'étrangère, tout en ayant une nationalité, une langue, une culture peut-être, pas sûre!
Je pense que c'est plus psychologique que réel, mais c'est une déchirure que bien d'autres connaissent et qui est difficile à gérer!
Ce qui m'a amenée à cette confession est la lecture d'un livre, très bien écrit, un récit qui traverse le vingtième siècle et qui se déroule en partie dans une région que je connais bien pour y avoir vécu plusieurs années, la République Dominicaine, et plus particulièrement la région de Sosua sur la côte nord de l'île.
Il m'a renseignée plus précisément sur des brides d'histoire de cette ville dont j'avais entendu parler et qui possède encore aujourd'hui des traces humaines, économiques et architecturales de cette immigration.
J'y ai retrouvé des paysages, des caractéristiques, des sourires, des bons souvenirs et des moins bons... Mais ainsi va la vie !
Ce livre est disponible en téléchargement avec le lien suivant:
https://www.amazon.fr/D%C3%A9racin%C3%A9s-Catherine-BARDON/dp/2365693318/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1540136551&sr=8-1&keywords=les+d%C3%A9racin%C3%A9s+catherine+bardon
C'est un roman assez long, très bien écrit, parfois un peu perturbant par la succession de chapitres écrits soit à la première personne, soit comme un récit.
Si cette manière de faire peut surprendre au début, on comprend assez vite qu'il faut s'obliger à lire le titre de chaque chapitre pour en suivre l'histoire.
Le roman commence à Vienne et accompagne l'histoire d'un jeune couple de juifs autrichiens depuis l'entre-deux guerres jusqu'aux années soixante.
L'histoire d'amour entre eux est émouvante, saisissante, incroyablement forte et humaine.
Le récit de leur épopée à travers l'Europe et l'Amérique, pour aboutir dans une petite ville de la République Dominicaine, doit nous faire réfléchir sur le sort des migrants dont le "voyage" est imposé par les circonstances de la vie et d'une Histoire qui les dépasse et les balotte d'un bord à l'autre.
Bien comprendre que l'émigration n'est pas une croisière de plaisir!
Leur désarroi, leur dénuement mais aussi leurs espoirs, leur enthousiasme et leur courage sont des leçons que nous devrions reconnaître.
J'ai suivi avec passion leur histoire personnelle, partagé leurs craintes, leurs coups de coeur, leurs hésitations et compris leur déchirement entre leur monde d'origine et celui qui sera celui de leurs enfants.
Ils connaissent la peur, le bonheur, les difficultés, les deuils et affrontent l'adversité avec courage.
Une aventure qui est un roman mais qui s'est fondé sur des faits réels pour les transformer en un récit de vie.
L'écriture est précise, réaliste, sensible, parfumée !
Vous serez nombreux à vous reconnaître... et partager mon plaisir à la lecture de ce livre!
Bonne lecture...