Bonjour,
Voilà, c'est fait !!!
MEURTRES AU MONASTÈRE
est en ligne et disponible incessamment en version papier!
Un petit extrait pour vous intriguer ...
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Voilà, c'est fait !!!
MEURTRES AU MONASTÈRE
est en ligne et disponible incessamment en version papier!
Un petit extrait pour vous intriguer ...
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La visite des bâtiments fut rapide, le religieux portant galamment la petite valise d'Isabelle. Le
réfectoire avec les heures de repas, la bibliothèque, les douches et sanitaires et sa chambre. Il est
vrai que le mot cellule convenait, encore que, comparée aux cellules monastiques d'antan, elle fut
dotée d'un certain confort. Certes, pas de chauffage, mais une grosse couette et des couvertures.
Après tout, on était au printemps malgré la fraîcheur des nuits. Un lavabo, un petit placard, une
table et une chaise, et une fenêtre à barreaux, qui donnait sur le jardin et au loin, la vallée et la
montagne dont les sommets se détachaient sur le bleu du ciel. Et surtout, le silence, à peine écorné
par quelques bruits de chiens qui aboyaient, d'un âne qui bramait, d'oiseaux qui semblaient discuter
et, dans le lointain, des hommes qui parlaient et dont on devinait les voix.
— Parfait, acquiesça-t-elle.
— Je vous laisse. Voici vos clés. Installez vous.
Il s'inclina légèrement et disparut dans un bruissement de bure car il portait l'habit monastique. Elle posa sa valise sur le lit, en sortit les quelques vêtements qu'elle y avait rangés, se félicitant de ne pas avoir oublié une veste de laine et un coupe-vent, et les disposa dans le petit placard où quelques cintres lui permirent de les défroisser un peu. Elle ne venait pas en représentation, mais elle tenait cependant à soigner son apparence. Le lit rapidement fait, elle regarda par la fenêtre et se perdit dans la contemplation du paysage et surtout dans le silence dont on n'a plus l'habitude dans le monde actuel. Elle qui était une fille de la mer, voilà qu'elle se mettait à apprécier la montagne, pour les lieux de paix qu'elle offrait encore, alors que les côtes maritimes, même les plus lointaines, étaient de plus en plus envahies. Trouver un authentique village de pêcheurs relevait en Europe de l'impossible. Les îles les plus lointaines succombaient aux appels du tourisme qui leur apportait le progrès, les soins et surtout cet indispensable argent dont le monde est friand. Une attitude normale pour des populations pauvres à qui la lucarne de la télévision faisait découvrir une vie totalement différente et qui paraissait tellement plus facile et meilleure. Elle savait que le progrès contribuait à ce changement inéluctable et normal. C'est ainsi que le monde a toujours avancé. Peut-on reprocher à des hommes et des femmes d'espérer une vie meilleure pour leurs enfants, l'accès aux soins, à l'éducation, aux basiques comme l'eau, la santé, la vie, en bref tout ce que nous connaissons depuis des décennies et qui nous parait tellement évident que nous ne nous posons même pas la question quand nous ouvrons le robinet, allumons la lumière ou nous faisons soigner. Nous n'acceptons pas, ou mal, la maladie, la mort de nos proches. Nous n'envisageons pas de manquer de nourriture, d'eau, d'un certain confort que nous considérons comme normal.
Isabelle ne croyait pas à la théorie du bon sauvage de Rousseau, de l'Eden perdu.
Qui ose évoquer les tribus Caraïbes sauvages qui massacraient avec allégresse et cruauté les peuples ennemis et plus faibles qui les détestaient et les craignaient ?
Qui parle encore des guerres fleuries des Aztèques qui, en fait, n'étaient que le moyen de se procurer, dans les tribus vaincues, des offrandes humaines destinées à leurs propres dieux ? Pourquoi cacher les tribus amazoniennes qui, de nos jours encore, pratiquent l'infanticide pour éliminer les enfants handicapés ou les membres considérés comme inutiles ou en surnombre ?
Le passé est rarement glorieux, des Croisades aux guerres de religion, des conquêtes à l'asservissement."
https://www.amazon.fr/MEURTRES-AU-MONAST%C3%88RE-DOMINIQUE-VIETTI-LETOILLE-ebook/dp/B07FRVKXYM/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1532446281&sr=8-2&keywords=meurtres+au+monast%C3%A8re
Je vous souhaite une bonne lecture et de bons moments...
— Parfait, acquiesça-t-elle.
— Je vous laisse. Voici vos clés. Installez vous.
Il s'inclina légèrement et disparut dans un bruissement de bure car il portait l'habit monastique. Elle posa sa valise sur le lit, en sortit les quelques vêtements qu'elle y avait rangés, se félicitant de ne pas avoir oublié une veste de laine et un coupe-vent, et les disposa dans le petit placard où quelques cintres lui permirent de les défroisser un peu. Elle ne venait pas en représentation, mais elle tenait cependant à soigner son apparence. Le lit rapidement fait, elle regarda par la fenêtre et se perdit dans la contemplation du paysage et surtout dans le silence dont on n'a plus l'habitude dans le monde actuel. Elle qui était une fille de la mer, voilà qu'elle se mettait à apprécier la montagne, pour les lieux de paix qu'elle offrait encore, alors que les côtes maritimes, même les plus lointaines, étaient de plus en plus envahies. Trouver un authentique village de pêcheurs relevait en Europe de l'impossible. Les îles les plus lointaines succombaient aux appels du tourisme qui leur apportait le progrès, les soins et surtout cet indispensable argent dont le monde est friand. Une attitude normale pour des populations pauvres à qui la lucarne de la télévision faisait découvrir une vie totalement différente et qui paraissait tellement plus facile et meilleure. Elle savait que le progrès contribuait à ce changement inéluctable et normal. C'est ainsi que le monde a toujours avancé. Peut-on reprocher à des hommes et des femmes d'espérer une vie meilleure pour leurs enfants, l'accès aux soins, à l'éducation, aux basiques comme l'eau, la santé, la vie, en bref tout ce que nous connaissons depuis des décennies et qui nous parait tellement évident que nous ne nous posons même pas la question quand nous ouvrons le robinet, allumons la lumière ou nous faisons soigner. Nous n'acceptons pas, ou mal, la maladie, la mort de nos proches. Nous n'envisageons pas de manquer de nourriture, d'eau, d'un certain confort que nous considérons comme normal.
Isabelle ne croyait pas à la théorie du bon sauvage de Rousseau, de l'Eden perdu.
Qui ose évoquer les tribus Caraïbes sauvages qui massacraient avec allégresse et cruauté les peuples ennemis et plus faibles qui les détestaient et les craignaient ?
Qui parle encore des guerres fleuries des Aztèques qui, en fait, n'étaient que le moyen de se procurer, dans les tribus vaincues, des offrandes humaines destinées à leurs propres dieux ? Pourquoi cacher les tribus amazoniennes qui, de nos jours encore, pratiquent l'infanticide pour éliminer les enfants handicapés ou les membres considérés comme inutiles ou en surnombre ?
Le passé est rarement glorieux, des Croisades aux guerres de religion, des conquêtes à l'asservissement."
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Je vous souhaite une bonne lecture et de bons moments...